mardi 14 décembre 2010

En Azerbaïdjan et nulle part ailleurs :

En Azerbaïdjan et nulle part ailleurs, un chauffeur de taxi pourra répondre à la demande du client pour l'emmener quelque part par : “Sənə sərf eləməz!” (c.-à-d. “Ca ne sera pas rentable pour toi !”)

Une fille avec des talons sur le verglas
En Azerbaïdjan et nulle part ailleurs , un vendeur peut vous donner son avis sur un produit en disant «Məsləhətli deyil» (c.-à-d. “Pas recommandé”), et ainsi vous attirer comme acheteur par son honnêteté. La question qui se pose alors est : à qui essaie-t-il alors de refiler ce produit?

En Azerbaïdjan et nulle part ailleurs, des filles marchent avec des talons de 20 cm sur le verglas.

En Azerbaïdjan et nulle part ailleurs, en réponse à votre demande d’essayer une robe dans une boutique, la vendeuse peut vous demander "Alacaqsınız?" (c.-à-d. “Vous allez acheter ça?”)

En Azerbaïdjan et nulle part ailleurs, au distributeur, toute la queue à l'ATM peut regarder sans honte l'écran, où s’affichent votre solde et la somme retirée.

En Azerbaïdjan et nulle part ailleurs, un vendeur peut répondre sans complexe à la question de l'acheteur à l'égard du prix d’un électroménager, que le prix de l’original est celui-ci, et le prix de la contrefaçon est celui-là, reconnaissant par là qu’il vend aussi des contrefaçons.

En Azerbaïdjan et nulle part ailleurs, on peut regarder un film en trois langues (anglaise, russe et azerbaïdjanaise) en même temps - notre doublage, lorsqu’on regarde un film : on entend: “Help!“ (c.-à-d. “Au secours!”), puis “Помогите!” et finalement - "Kömək edin!"

En Azerbaïdjan et nulle part ailleurs, on voit une poussette de marque Chicco pour 800 euros dans le centre-ville de Bakou, on se réjouit alors bruyamment d’avoir acheté cette même poussette à l'aéroport pour 400 euros, et plus tard, on s'arrache les cheveux en voyant sur Internet qu’à Bruxelles, elle ne coûte que 150 euros.

En Azerbaïdjan et nulle part ailleurs, à Bakou, un salon de beauté peut s’appeler "Quasimodo".

En Azerbaïdjan et nulle part ailleurs, en traversant la rue à sens unique, on a besoin de regarder des deux côtés.

En Azerbaïdjan et nulle part ailleurs, toutes les remorques à marchandises, de marques comme Mercedes, MAN, etc, sont appelés "KamAZ" .

En Azerbaïdjan et nulle part ailleurs, un piéton peut remercier un chauffeur pour l'avoir laissé passer sur le passage clouté.


En Azerbaïdjan et nulle part ailleurs, un numéro de téléphone portable peut coûter 37.000 dollars. (p. ex. 211 et quatre chiffres à répétition).

Les montres "suisses" dans un passage souterrain
En Azerbaïdjan et nulle part ailleurs, dans un passage souterrain de la station de métro, on peut acheter des parfums "français", du cristal "tchèque", de la technologie "japonaise" et des sous-vêtements de "D & G".

En Azerbaïdjan et nulle part ailleurs, le bouquet de la mariée peut être attrapé par un ami marié de l'époux.

En Azerbaïdjan et nulle part ailleurs, un client peut offrir au garçon de dîner avec lui pour lui tenir compagnie.

En Azerbaïdjan et nulle part ailleurs, on peut chercher une fiancée en composant des numéros de téléphone au hasard, et il n y a qu' en Azerbaïdjan que l'on peut ainsi trouver.

En Azerbaïdjan et nulle part ailleurs, on peut voir deux Pères Noël, discutant pour avoir la place près du sapin.

En Azerbaïdjan et nulle part ailleurs, un "gentleman" debout à l'arrêt de bus, peut en même temps:
1)    Croquer des graines de tournesol 
2)    Parler au portable
3)    Faire un clin d'œil à une fille dans un bus.

En Azerbaïdjan et nulle part ailleurs, les hôtes, sur le point de partir, et en disant au revoir dans le corridor, peuvent parler si longuement, qu’ils retourneront à la table et continueront la fête.

En Azerbaïdjan et nulle part ailleurs, on peut établir un prix, l'appeler par son propre nom et devenir la première personne à recevoir ce prix.

En Azerbaïdjan et nulle part ailleurs, on peut acheter de la marmelade, dont la date de fabrication n'est pas encore venue.

En Azerbaïdjan et nulle part ailleurs, un cybercafé peut s’appeler "Disconnect".

En Azerbaïdjan et nulle part ailleurs, on peut être invité à la noce d’une personne qu’on vient de rencontrer.

En Azerbaïdjan et nulle part ailleurs, quand un bébé sort de l'hôpital, son père peut inviter non seulement un cameraman, mais aussi des clowns dans une limousine pour amuser le bébé sur le chemin de la maison.

En Azerbaïdjan et nulle part ailleurs, dans la rue un gars peut simuler une conversation téléphonique, en criant son numéro de manière à ce qu'une jeune fille l'entende en passant.

En Azerbaïdjan et nulle part ailleurs, à un mariage les mariés peuvent ne pas connaître plus de la moitié des invités.

En Azerbaïdjan et nulle part ailleurs, la déclaration "Beş dəqiqəyə gəlirəm" (c.-à-d. “Je viens dans cinq minutes”) doit être interprété comme "Il faudra attendre au moins une demi-heure ".

En Azerbaïdjan et nulle part ailleurs, on s’envoie des SMS de félicitations à la veille du jour férié, craignant que le réseau mobile ne soit surchargé la nuit du Nouvel an.

                                                                                       Traduit par Leila Azimova

lundi 6 décembre 2010

Thriller Dance

   Les traditions du mariage en Azerbaïdjan sont vraiment intéressantes et originales, et je vais écrire sur ce thème bientôt...
   Mais maintenant je veux juste partager une vidéo d'un mariage qui a eu lieu à Bakou il y a environ un an et où les mariés et leurs amis ont éxécuté le Thriller Dance de Michael Jackson. Cette vidéo est toujours très populaire sur Internet:



                                                                                       Par Leila Azimova

mercredi 1 décembre 2010

Kofta Bozbash

Dans mon dernier message j'ai mentionné le Kofta Bozbash, un plat traditionnel de la cuisine azerbaidjanaise. C'est un plat délicieux et assez facile à préparer. Voilà la recette:


500-750 g de mouton (les os pour le bozbash et la chair pour le kofta)

Pour le kofta (les boulettes de viande): 1 œuf (ou juste le jaune), 20  prunes aigres (fraîches ou sèches), 2 oignons, 1 verre de riz bouilli, 1 cuillère à thé de poivre, 3 cuillères à thé de menthe séchée (en poudre), 1 ou 2 cuillères à thé de sel.

Pour le bozbash (le bouillon): 2 cuillères à soupe de pois chiche (faits tremper 5 ou 6 heures d'avance), 2 oignons, 16-20 châtaignes (ou 2-3 pommes de terre), 50 g de graisse de queue de mouton, 1 cuillère à soupe d'infusion de safran (ou 7-8 étamines), 2 tiges de basilic, 1 tige d'estragon, 1 cuillère à soupe de persil, 1,5 l d'eau.

1. Séparez et hachez la chair. Faites du bouillon des os.

2. Préparez le kofta: mélangez la viande hachée avec l'œuf battu et ajoutez le riz bouilli, les oignons hachés et les épices. Mélangez la masse soigneusement et laissez-la pendant 10 minutes dans un endroit froid. Formez-en des boulettes de la taille d'un œuf et placez 1 ou 2 prunes au milieu de chacune.

3. Retirez les os du bouillon et mettez-y le kofta, les châtaignes cuites et les pois cuits, les oignons hachés finement et frits, et d'autres ingrédients, et cuisez à feu vif, puis encore 5-7 minutes à feu doux. Ajoutez la graisse hachée et frite et les herbes hachées.

Bon appétit!

Par Leila Azimova

lundi 29 novembre 2010

Vous savez que vous venez d’Azerbaidjan quand…

Un "cool" gars
- Vous vivez avec vos parents jusqu'à ce que vous vous mariiez
- Dans un autre pays vous vous sentez chez vous lorsque vous voyez des gens avec des dents en or 
- Pendant une conversation normale avec des amis azéris, vous semblez si bruyant et si passionné que les étrangers pensent que vous vous battez
- Vous vous moquez du système éducatif occidental, en le trouvant trop facile
- Vos chaussures et votre téléphone portable coûtent plus cher que votre éducation universitaire
- Porter une veste en cuir, un pantalon Adidas avec des chaussettes blanches et des sandales est considéré comme "cool" pour les gars
- Vous tournez la télé au volume maximum et dites à tout le monde autour de vous de se taire quand vous entendez dire «Azerbaïdjan» dans les nouvelles étrangères
- Si vous êtes une femme, non marié à 25 ans, vos parents pensent que quelque chose ne va pas avec vous
- Vous vous êtes habitués aux portes automatiques maintenant, mais vous savez que le transport public à Bakou a encore quelques signes comme suit: «Qapını asta örtün» (c’est-à-dire «Fermez la porte doucement»)
- Vous savez que le refus d'un repas chez n’importe qui est la pire insulte, donc vous vous forcez à manger une assiette de Kofta Bozbash bien que vous veniez de manger un Doner dans la rue
- En rencontrant des étrangers, vous avez à dépenser 10 minutes afin de leur expliquer où est l'Azerbaïdjan, et encore 10 minutes sur la façon de le prononcer
- Tous vos amis étrangers connaissent l'histoire complète et la situation politique et économique actuelle de l'Azerbaïdjan, car vous ne pouvez pas arrêter d'en parler!
- À l'étranger vous avez passé plus d'une heure avec vos amis azéris dans le métro en discutant en azéri les vêtements de quelqu’un , en commençant votre conversation avec «Bunun vidinə bax!» (c’est-à-dire «Regarde son apparence!») 
- Il y a eu des moments où ces conversations se sont terminées par une réponse de «Ala, öz vidinə bax!» (c’est-à-dire «Hey, regarde ta propre apparence!») 
- Vous sortez avec quelqu'un pendant un mois et vos parents fixent déjà une date de mariage pour vous
- (pour les femmes) Vous vous maquillez et portez des talons hauts tous les jours, juste au cas où.
- Vous videz votre frigo et cuisinez, cuisinez et cuisinez si quelqu'un vient pour un café
- Vous ne pouvez pas supporter un endroit sans tapis
- Vous chantez et dansez sans être gêné
- Vous savez que le feta (fromage) et le melon vont parfaitement ensemble

                                                                              
                                                                            Traduit d'ici par Leila Azimova

Quoi? Où? Quand?


L'équipe de l’Azerbaïdjan - le nouveau champion du monde
     Un des passe-temps préféré de la jeunesse intellectuelle de l 'Azerbaïdjan est un jeu qui s’appelle «Quoi? Où? Quand?»
     A l'origine, c’est un jeu télévisé, inventé en Russie, mais nous en avons la version azerbaidjanaise sur notre TV.
     Les règles sont assez simples: une équipe de six personnes doit répondre aux questions envoyées d’avance par des spectateurs. Si les membres de l’équipe (ou «les experts») répondent correctement, ils obtiennent un point, sinon, le point est gagné par les spectateurs, et le jeu dure jusqu'à six points. Les questions ne demandent pas des connaissances profondes, mais juste un peu de logique.
     Par exemple voilà la question qui a aidé l’équipe de l’Azerbaïdjan à gagner le Championnat du Monde cette année: «L’entraîneur célèbre de football José Mourinho a avoué pendant une conférence de presse que la seule chose qui l'inquiétait - c'était Gudjohnsen. Ces mots de l’entraîneur ont surpris les journalistes, car Eidur Gudjohnsen ne joue plus dans son équipe depuis 2006. Alors, qu’est-ce qui l’inquiétait en réalité?»
Pour répondre à cette question il ne faut pas forcément avoir suivi toutes les conférences de presse de Mourinho. Evidemment, il a appelé quelque chose «Gudjohnsen», c’est-à-dire, il a substitué le vrai nom avec un autre nom islandais.
     L’Islande… Quelque chose dont on ne peut pas prononcer le nom… Qu'est-ce que ça peut bien être? Mais bien sûr! C’est ce volcan avec un nom imprononçable, L'Eyjafjallajökull!
     Ca donne une idée des questions dans ce jeu.
     Mais en dehors de la version télévisée, le jeu a aussi une version sportive. C’est le «Quoi? Où? Quand?» sportif que j’ai mentionné au début de l’article et qui est très populaire parmi notre jeunesse. Il y a deux grands clubs à Bakou – le Touran et l’Ateshgah, mais aussi, presque chaque institut a son propre club. Les règles sont un peu différents: plusieurs équipes peuvent jouer simultanément. C’est un jeu vraiment intéressant qui permet de développer la logique et la pensée latérale et d'approfondir ses connaissances. Et comme on dit, la connaissance est en elle-même puissance.
                                                                     
                                                                               Par Leila Azimova